Le vieillissement de la population française constitue un tournant majeur, dont les implications économiques dépassent largement la seule question des retraites.
D’ici 2050, le pays comptera près de trois millions de personnes âgées dépendantes. Cette évolution va redessiner nos équilibres budgétaires, sociaux et patrimoniaux.
La dépendance n’est pas qu’un enjeu médical, c’est un défi financier et structurel : financement des aides, coût des Ehpad, adaptation des logements, évolution de l’assurance dépendance... Autant de postes qui pèseront à la fois sur les finances publiques et sur le patrimoine des ménages.
Pour les acteurs du conseil, il devient indispensable d’intégrer cette réalité dans la planification patrimoniale :
Anticiper la dépendance comme un risque économique majeur ;
Repenser la stratégie d’investissement et de transmission à l’aune du vieillissement des portefeuilles ;
Encourager une approche préventive et intergénérationnelle de la gestion du patrimoine.
Investir dans la prévention, dans l’adaptation du logement ou dans les services de proximité, c’est aussi investir dans la soutenabilité future de notre modèle social.
Anticiper le vieillissement, c’est aussi protéger la valeur du patrimoine privé et collectif : un enjeu financier aussi stratégique que la retraite ou la transmission...
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