Les crĂ©dits allouĂ©s aux territoires ultramarins pour 2026 marquent une contraction notable. Alors que les besoins structurels restent immenses, les autorisations d’engagement devraient reculer de prĂšs de 3 milliards d’euros par rapport Ă 2025.
Les coupes touchent Ă la fois les dispositifs d’aide aux entreprises, les exonĂ©rations sociales et les programmes d’investissement productif. Bercy justifie cette rigueur par la nĂ©cessitĂ© de rationaliser la dĂ©pense publique mais sur le terrain, les Ă©lus s’inquiĂštent d’un risque d’asphyxie Ă©conomique pour des rĂ©gions dĂ©jĂ fragilisĂ©es.
Les territoires d’outre-mer cumulent des dĂ©fis spĂ©cifiques : chĂŽmage Ă©levĂ©, dĂ©pendance aux importations, infrastructures vieillissantes, exposition accrue aux catastrophes naturelles. RĂ©duire les moyens budgĂ©taires dans ce contexte revient Ă limiter leur capacitĂ© de rĂ©silience et d’attractivitĂ©.
Certains députés alertent sur la désorganisation des investissements structurants (routes, hÎpitaux, éducation) et sur la lenteur des plans de relance promis aprÚs les crises successives de la Nouvelle-Calédonie à la Réunion.
đ L’enjeu dĂ©passe la seule Ă©quation comptable : il s’agit d’assurer une cohĂ©rence entre la trajectoire budgĂ©taire nationale et les rĂ©alitĂ©s sociales locales.
Sans vision économique claire pour ces territoires, les écarts de développement risquent de se creuser davantage.
đŹ Je reste Ă disposition pour Ă©changer sur les leviers Ă©conomiques permettant de concilier maĂźtrise budgĂ©taire et dĂ©veloppement durable de nos territoires ultramarins.
#OutreMer #Budget2026 #Economie #Développement #CohésionSociale #InvestissementPublic #Territoires #France

Commentaires
Enregistrer un commentaire