đ En 2018, j’analysais le mouvement dextrogyre dans un texte que je soumets aujourd’hui Ă votre sagacitĂ© intellectuelle et politique :
đ http://franckabed.unblog.fr/2018/10/24/le-mouvement-dextrogyre-a-lepreuve-des-elections-de-2017-par-franck-abed/
Dans cet article, j’expose une critique structurĂ©e en cinq arguments majeurs :
1) Confusion idĂ©ologique du camp dit « dextrogyre »
→ Ce courant mĂȘle indistinctement droite conservatrice, libĂ©rale, identitaire et populiste, sans socle doctrinal clair, ce qui rend toute stratĂ©gie commune illusoire.
2) Incapacité à structurer une véritable offre politique unifiée
→ MalgrĂ© l’apparente montĂ©e de la droite, les chapelles concurrentes Ă©chouent Ă dĂ©passer leur Ă©goĂŻsme stratĂ©gique et leur court-termisme Ă©lectoral.
3) Récupération systématique par le systÚme républicain
→ Les Ă©lĂ©ments de droite, mĂȘme les plus radicaux, finissent trop souvent par se soumettre aux rĂšgles du jeu dĂ©mocratique qu’ils prĂ©tendent pourtant rejeter.
4) MĂ©connaissance de l’histoire et des racines du politique
→ Une droite qui oublie la royautĂ©, l’ordre naturel et l’alliance du trĂŽne et de l’autel se condamne Ă l’Ă©chec, Ă la stĂ©rilitĂ© ou s’enferme dans la rĂ©action.
5) Manque d’enracinement spirituel et philosophique
→ Un mouvement politique qui ne puise pas sa lĂ©gitimitĂ© dans une transcendance, dans une vision catholique de l’homme et de la citĂ©, reste un leurre.
Je vous invite Ă (re)dĂ©couvrir cette rĂ©flexion Ă froid, toujours d’actualitĂ©, pour comprendre pourquoi ce « mouvement dextrogyre » n’a, jusqu’Ă prĂ©sent, rien engendrĂ© de solide ni de durable… et qu’il reste une vue de l’esprit comme l’Union des Droites.
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