Chaque 21 janvier, tous les catholiques, royalistes et monarchistes devraient se rassembler, sans hésitation, pour commémorer la mort de Louis XVI. Le régicide ne fut pas seulement un crime contre le Roi, mais aussi une atteinte profonde à l’ordre naturel et spirituel de notre patrie. Les sincères amoureux de la France n’oublieront jamais l’injustice tragique de son exécution.
Les fondements du royaume se désagrégèrent, totalement ébranlés. En abolissant la monarchie sacrée, la Révolution a ouvert une ère d’instabilité politique et morale dont nous subissons encore aujourd’hui les funestes conséquences. La destruction de l’autorité légitime a engendré une guerre civile et des morcellements sociaux affaiblissant profondément notre pays.
Se remémorer cet assassinat revient à reconnaître cette faute immense pour en mesurer les répercussions actuelles. À l’heure où des adversaires politiques évoquent sans relâche le devoir de mémoire pour des causes lointaines, prenons le temps d’honorer nos morts. Plus qu’un simple anniversaire, le 21 janvier nous appelle à une prise de conscience collective et à l’espérance d’un renouveau politique, plus que jamais nécessaire pour redresser la France.
Je constate avec lucidité que le 21 janvier ne reçoit pas l’écho médiatique qu’il mériterait. Concrètement, et vous me pardonnerez l’expression, cette date ne résonne pas assez fort dans notre époque ténébreuse, marquée par l’oubli et la perte des repères. Il s’agit pourtant d’un moment où la mémoire catholique et française devrait s’éveiller avec force. Je déplore que, trop souvent, ce jour passe inaperçu pour la grande majorité des nôtres. Il me semble essentiel de rappeler l'importance du régicide, non seulement pour la France, mais pour les Français, héritiers de cette tragédie.
Contrairement aux mensonges de la République, nous sommes les fils et les filles de Louis XVI. Son supplice n’a pas seulement marqué la fin d’un règne : il a ouvert une ère nouvelle, fondée sur le rejet de l’héritage multiséculaire de la France. Les destructeurs s’acharnent à imposer l’idée que la Révolution a libéré les Français. En vérité, elle a arraché à la France son souverain légitime, décapitant le Père du peuple. Et aujourd’hui, nous errons en orphelins…
Si vous tentez d’oublier Louis XVI, de le tourner en dérision ou même de l’exclure du Panthéon royaliste, vous offrez aux révolutionnaires une victoire posthume. Ce faisant, vous favoriser le triomphe des principes menant la France à la ruine et au chaos. En l’effaçant de votre esprit, vous servez ceux qui s’acharnent à détruire les valeurs traditionnelles et l’ordre naturel, laissant la voie à des idéologies toujours plus dévastatrices.
Il convient de ne pas se tromper. Louis XVI fut-il un chef de gouvernement quelconque, comme d’autres aujourd’hui occupent la présidence de la République ? Non. Il représentait l’ordre, la continuité historique et spirituelle de notre France bimillénaire, que nos ennemis voulurent démolir à coups de guillotine, de lois liberticides, de répressions et de slogans insipides vides de sens. Mais l’Histoire ne s’efface pas : elle demeure inscrite en nous, vivante dans nos traditions, nos coutumes, nos pèlerinages, nos foires et notre culture, quoi qu’il advienne.
Je l’écris très clairement : s’il existe une seule date où nous devrions enterrer les haches de guerre, panser les blessures et mettre notre orgueil de côté, c’est bien celle-ci. Malheureusement, certains semblent incapables de pratiquer le pardon des offenses, alors même que nous le récitons plusieurs fois par jour dans le Notre Père. Dépassons les oppositions militantes pour renouer avec l’essentiel. La politique ne peut se réduire à une affaire personnelle ni à des considérations juridiques étriquées, dignes du pharisianisme. Elle doit être avant tout au service du Bien Commun, fondée sur la vérité et l’amour profond de notre héritage.
Je connais des authentiques royalistes qui refusent désormais d’assister aux hommages organisés par l’Action française… simplement parce qu’ils sont pilotés par l’Action française. Je peux aisément comprendre l’agacement de certains si, à la fin de ceux-ci, des chants à la gloire du mouvement fondé par Charles Maurras sont entonnés. Pour quelles raisons les mouvements politiques ressentent-ils toujours le besoin de tirer la couverture sur eux lors des commémorations pour Louis XVI ou Jeanne d'Arc, la Sainte de la Patrie ? Ces figures appartiennent à la France tout entière, et non à un parti ou à une faction. L’unité pour Louis XVI ne prime-t-elle pas sur les querelles d’étiquettes ?
En janvier 2024, un ami s’est rendu à la Chapelle expiatoire pour honorer le roi atrocement guillotiné. Par la suite, il m’a confié avoir très peu apprécié de se retrouver sur des photos publiées sur les réseaux sociaux par des comptes louisvingtistes. Ces derniers, en exploitant les images des présents, tentaient de donner l’illusion qu’ils avaient rassemblé du monde. En réalité, beaucoup de participants venaient avant tout pour Louis XVI et non pour soutenir spécifiquement le louisvingtisme. Avec sobriété, il a poursuivi son anecdote : « Je suis venu pour honorer la mémoire du roi Louis XVI, pas pour Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú ».
Au fil de la discussion, il m’a également raconté que la photo de l’année précédente avait été utilisée par des louisvingtistes en amont du 19 janvier 2025, accompagnée d’un message qui disait : « Soyons plus nombreux autour du roi ». Résultat ? Ce militant royaliste de la première heure a bien fait le déplacement en famille, mais il a choisi de se rendre à la Chapelle expiatoire en dehors de l’organisation officielle, refusant de « faire nombre » pour des publications servant une cause à laquelle il n’adhérait pas. Je sais que des royalistes et des patriotes ne se déplacent plus en raison des instrumentalisations politiques transformant un instant de mémoire pour Louis XVI en une vitrine des intérêts partisans.
Pour éviter toute récupération militante ou politicienne, je propose que tous les groupes et associations défilent sous un même mot d’ordre « Hommage au Roi Martyr » avec un portrait de Louis XVI. Cette union dans l’action enverrait un message fort, rappelant aux Français que notre présence ne vise pas à promouvoir un parti, un courant ou une figure actuelle, mais bien à honorer le roi sacrifié. Ces rassemblements, centrés sur la figure de notre roi martyr, c’est-à-dire mort en haine de la foi comme le rappela le Pape Pie VI lors de son allocution du 17 juin 1793, deviendraient un acte de communion solennelle, au-delà de toute considération partisane, unissant les amoureux de la France et de sa magnifique histoire.
Très souvent, ces événements sont détournés au profit d’une promotion personnelle ou de la mise en avant de projets annexes, divisant au lieu d’unir, comme chacun peut le constater. Il ne s’agit pas de défendre un prétendant dynastique plutôt qu’un autre, une ligne idéologique ou une structure militante, mais bien d’honorer un souverain envoyé à l’échafaud par la folie révolutionnaire.
Il est crucial que ce jour soit celui de l’unité, et non celui de la mise en avant d’intrigues particulières ou de personnalités diverses et variées. Les récupérations médiatiques, les affichages de fierté partisane ou les tentatives d'attirer l'attention pour des finalités égoïstes ne devraient plus jamais avoir leur place en ces occasions. Ces journées, entièrement dédiées à Louis XVI, témoigneront de l’union de tous ceux qui, sans distinction, honorent la France royale. Ne transformons pas ces actions en une compétition politique stérile où s’expriment des querelles trop souvent vaines.
Ainsi, le jour J, chaque drapeau partisan brandi – notamment le tricolore, symbole de la Révolution plus que de la France ancestrale – et tout slogan étranger à cette mémoire trahiront l’esprit du recueillement. Ces signes de division, loin d’unir, éloignent ceux partageant le même respect pour la figure de l’infortuné roi. Préservons la pureté de cet hommage et refusons toute récupération compromettant cette alliance vitale.
Venez avec des drapeaux fleurdelisés, de nos provinces, des Sacrés-Cœurs et des bannières chrétiennes. Ces symboles célèbrent véritablement l’histoire de la monarchie et la foi catholique romaine que Louis XVI incarnait. Ils rappellent l’unité spirituelle et politique de la France, bien au-delà des questions contemporaines souvent discordantes. Travaillons ensemble pour faire de chaque 21 janvier une grande réussite militante, afin de montrer que les royalistes joueront un rôle déterminant dans le redressement de la France.
Dans certaines villes, il n’est pas rare que deux ou trois dépôts de gerbes ou marches du souvenir aient lieu presque simultanément ou à quelques jours d’intervalle. Ce phénomène se révèle nullement bénéfique pour la cohérence de notre action collective. En multipliant les événements parallèles, les royalistes apparaissent éparpillés et faibles, en raison de mobilisations réduites. L’ensemble renvoie une image de division plutôt que d’unité. De fait, la multiplicité des initiatives brouille notre force de frappe. En se dispersant ainsi, nous diluons notre force politique et symbolique.
Concentrons nos efforts pour mettre en place dans chaque ville où nous sommes un rassemblement réellement unitaire, porté par tous et sans distinction de partis. Offrons à Louis XVI une loyauté sans condition, un respect certain et une commémoration dépassant ces divisions bassement humaines. Un seul roi, un seul hommage, et des cœurs battant à l’unisson, dans le silence du recueillement et la ferveur de la foi, portés par l’espérance de voir un jour refleurir les lys en France.
Par cette union à venir, transcendant nos différences et les intérêts particuliers, nous célébrerons la grandeur spirituelle de notre pays et l’héritage monarchique français. Nous portons un témoignage d’amour et de fidélité indéfectible à Louis XVI, ainsi qu’une ferme volonté de préserver et transmettre notre héritage aux générations futures. Le Roi est mort ! Vive le Roi !
Très bon article encore une fois de Franck Abed, prières aux monarchistes et aux chefs des différents groupes d'arrêter de louper cette date du 21 janvier!
RépondreSupprimerVive le Christ Roi!
Voilà le temps de l'union !
RépondreSupprimerQue cet article face tomber les arguments des pires sectaires.. avant qu'ils ne fassent encore plus de torts à la cause !
Vive le plus beau royaume sous le ciel la France et vive Le Roy !